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Nouveau : cours de danse africaine à UNDOKAI Lyon Part Dieu

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Musiques et danses d'inspiration africaine

Le collectif Jump

Souleymane Koné, à l'initiative du projet

Lorsqu’il découvre la culture Hip Hop en 2003, Souleymane Kone se passionne immédiatement pour le break. Comme beaucoup de danseurs de cette discipline, il débute de manière autodidacte et s’entraîne dans son quartier de Ouagadougou au Burkina-Faso.
‘’ Le Hip-Hop m’a permis de canaliser ma rage de dire et de transformer mon agressivité en énergie positive. Grace à la danse je sais exprimer cette énergie qui déborde, cette envie de vivre.’’
Sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse.
Il souhaite faire de sa passion son métier et en 2009, il décide d’intégrer l’EDIT. Lors de l’audition d’admissibilité, Irène Tassembedo est séduite par son style hors du commun et l’accepte pour suivre la formation de 2 ans qui lui permettra d’être danseur interprète. Depuis plus d’un an, Souleymane Kone se confronte à d’autres langages chorégraphiques tels que la danse africaine traditionnelle et la danse contemporaine. Il continue dans le même temps à développer sa gestuelle hip-hop avec des objectifs plus professionnels.

Il crée JUMP Jeunes Unis pour un Mouvement Positif.
‘’Je souhaite continuer à partager ma passion avec les jeunes de mon quartier, de ma ville et de mon pays, tout en ouvrant les yeux à la population burkinabé sur le hip-hop trop peu et mal connu au Burkina Faso’’. Souleymane Kone n’hésite pas à mener de front ses études et ce projet qui muri au fur et à mesure de ses rencontres et de ses expériences. La richesse de son parcours (cf. CV en annexe) lui donne cette envie très forte de réaliser des projets artistiques, permettant aux jeunes de s’exprimer, aux amateurs d’évoluer sur des plateaux professionnels, et de mêler différentes techniques de danse afin d’ouvrir les esprits.

Le projet JUMP

JUMP n’est ni une compagnie de danse, ni un crew, mais un collectif à but non lucratif dont l’objectif est d’aider les jeunes à trouver leur voie par l’art, et particulièrement par la danse, mode de communication universel.

 

Le projet JUMP est né d’un désir d’échange égalitaire, qui mettrait en lien l’art, la création artistique et l’éducation populaire. La mouvance artistique que représente le Hip-Hop peut faire émerger des modèles de réussite pour les jeunes habitants des quartiers dits “sensibles”. Comme le sport, les pratiques artistiques et culturelles constituent un puissant facteur d’intégration sociale. Souleymane Kone aspire également, à travers JUMP, à la légitimation artistique du hip-hop au Burkina Faso. Il souhaite s’affranchir des clichés et des idées reçues: le hip hop n’est pas un mouvement social, mais un mode d’expression artistique à part entière.


Née aux États-Unis, la culture hip-hop s’est fortement développée dans le monde. Mais elle n’est revenue à ses racines africaines que récemment. De nombreux pays tels que le Sénégal et le Mali créent régulièrement des évènements qui dynamisent ce milieu artistique en Afrique de l’Ouest. Au Burkina Faso, WAGA HipHop est le seul festival qui donne de la place à cette forme d’expression artistique. Avec JUMP, Souleymane Kone souhaite rassembler les énergies pour ne créer qu’un seul collectif qui puisse représenter le Burkina Faso dans d’autres pays d’Afrique.